Me revoilà pour le récit d'une rando de janvier cette fois. Janvier, c'est les débuts de la saison des pluies, donc nous prenions des risques au niveau météo. Mais c'était aussi le moment où les parents de Mathilde-ma-zassocyée étaient là, alors on les a fait randonner.
Nous sommes partis à 9, 6 devaient dormir sous tente et 3 dans un gîte. Nous mangions tous ensemble au gîte, normalement (vous verrez que ça a de l'importance).
J'ai pas encore parlé du parcours: Mafate, pour changer, mais par une autre entrée. Nous partons du Maïdo et descendons par la Brèche jusqu'aux ilets du cirque. Dénivelé en descente de près de 2000m, autant vous dire que nous ne remonterons pas par là!
Cest parti pour la descente. Dommage, le temps n'est pas au rendez-vous, à la place de la vue plongeante sur le cirque de Mafate (!), nous avons droit à un charmant brouillard accompagné de pluie par moment, qui donne une autre ambiance à la rando.
La descente commence, mais vers où ? Tout étant bien mouillé, les glissades étaient fréquentes. Les parents de Mathilde surtout, ayant le pied moins sûr que nous, en ont un peu bavé. Nous étions censés arriver assez tôt pour monter les tentes tranquillement, mais finalement le timing s'annonce plus serré que prévu.
Marion et Fabien, blasés...
Au bout d'un moment, l'équipe des tentes dont je fais partie décide de partir en tête, pour être sûr d'installer le campement avant la nuit. Les autres devant dormir au gîte, c'est moins grave s'ils ont du retard. A partir de là, nous accélérons donc comme nous pouvons, puisque la descente est toujours vertigineuse et nous sommes maintenant dans le lit d'une rivière sèche, avec de gros rochers bien glissants à sauter.
Bonne nouvelle: il ne pleut plus et le brouillard commence à se lever.
Ca y est, notre campement est installé à l'ilet des Lataniers. Nous appelons les autres qui sont encore bien loin! La nuit tombe vite sur le cirque, ils n'auront pas le temps d'arriver avant et randonner de nuit dans ces conditions, ce n'est pas envisageable. Nous essayons de les convaincre de rester aux Orangers, l'ilet d'avant, et allons stresser un bon petit moment pour tenter de leur dénicher un gîte qui les accueille.
Voici notre gîte à nous, où nous arrivons très en retard. Le propriétaire a un peu fait la gueule quand il a compris que personne ne dormait là bas et qu'il n'y aurait que 6 repas au lieu de 9 prévus. Mais il a été adorable, il nous a fait un 2ème service puisque le repas avait déjà été servi et a discuté avec nous un moment.
Les autres aux Orangers ont finalement trouvé un gîte, heureusement que nous ne sommes pas en pleine saison. Nous prévoyons de nous retrouver demain aux Lataniers pour continuer la rando tous ensemble.
Miracle, le lendemain, il fait grand beau!
Nous attendons le reste du groupe au croisement. Après le stress d'hier, c'est une belle journée qui s'annonce.
La crème solaire s'impose, cette fois!
La descente est finie, nous sommes maintenant dans la rivière des Galets. Autant la rando de la veille était pénible, autant celle-ci est sympa! Bonne humeur au rendez-vous après la prise de tête de la veille.
Le papa de Mathilde s'apprête à traverser la rivière à gué, tandis que miss Caro nous fait son sourire Bright!
Ca y est, nous sommes arrivés au bout! Maintenant il faut attendre le 4x4 qui va venir nous chercher. On s'abrite comme on peut sous les buissons rachitiques de Deux Bras.
Contente d'être arrivée, hein Caro ?
Finalement, on s'est empilé tous dans un seul 4x4, 4 sur la banquette arrière et 5 dans la benne. Mais ce n'est pas fini, 3 courageux doivent remonter chercher la voiture au sommet du Maïdo. Perso je n'étais pas volontaire, c'était bien mieux de faire la sieste à l'arrivée.
